L’immobilier à petit prix, ça existe et ça rapporte : ce sont les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. Tout individu peut percevoir des revenus locatifs provenant de l’exploitation d’un ensemble d’immeubles grâce à ces produits dits « pierre-papier ». C’est d’ailleurs le faible coût d’adhésion pour devenir propriétaire en commun qui fait le succès sans conteste de ces fameuses SCPI. De plus, elles répondent à différents objectifs, ce qui fait qu’elles peuvent être adaptées à tous types de profils pour la mise en place d’une stratégie personnalisée.
Avant d’investir en SCPI, sachez qu’il en existe deux grandes familles, vous permettant de percevoir des revenus fonciers de manière régulière, tous les mois ou chaque trimestre. Celles-ci sont les SCPI fiscales et les SCPI de rendement, et chacune d’elles répond à des objectifs bien précis, ce que nous allons détailler dans cet article.
Réduisez vos impôts tout en encaissant des loyers avec les SCPI fiscales
Les SCPI génèrent un double avantage : non seulement elles vous donnent droit à des loyers, mais elles ont également vocation à réduire votre impôt sur le revenu. Elles sont adossées sur des immeubles résidentiels qui sont alors exploités au moyen de différents dispositifs fiscaux. Ces derniers sont la loi Malraux, le régime du déficit foncier, la loi Denormandie et la loi Pinel.
Pour garantir votre carotte fiscale en souscrivant à cette famille de SCPI, vous devez respecter la durée de détention recommandée par la société de gestion de qui émane cette dernière. Pour la loi Pinel et la loi Denormandie, cette durée d’engagement est de 6 ans, de 9 ans ou de 12 ans. Pour la loi Malraux, elle est de 9 ans, et pour le régime de déficit foncier, vous vous engagez sur une durée minimale qui est déterminée par la société de gestion en fonction de la stratégie qu’elle implémente.
Si vous êtes fortement imposé et que vous êtes prêt à vous engager sur ces périodes susmentionnées, la souscription aux SCPI fiscales pourrait donc représenter une solution d’optimisation de vos impôts. Demandez toutefois l’avis de votre conseiller financier si vous vous lancez pour la première fois, et prévoyez des simulations, en considérant votre situation actuelle et vos objectifs de rendement à terme. Sachez, par ailleurs, que les SCPI fiscales dégagent une moins bonne performance que les SCPI de rendement. Leur taux de distribution annuel est de 3.2% en moyenne, contre plus de 4% pour les SCPI de rendement. Découvrons d’ailleurs dans le prochain paragraphe les caractéristiques de cette famille de SCPI.
Complétez vos revenus ou épargner efficacement avec les SCPI de rendement
Les SCPI de rendement, quant à elles, ont pour objectif de distribuer uniquement des revenus locatifs et ceux-ci sont de qualité, en raison du choix minutieux des locataires. Ces derniers sont des professionnels sélectionnés pour leur capacité à s’engager sur des baux longs et à s’acquitter de loyers élevés. Ainsi, les SCPI de rendement constituent leur patrimoine sur la base d’immobiliers de bureaux ou des murs de commerces, des établissements de santé et d’éducation, des hôtels, des immeubles logistiques et des locaux d’activité.
Les dividendes que perçoivent les investisseurs sont plus conséquents, et le taux de distribution peut atteindre plus de 5% pour les SCPI les plus performantes. La majorité des SCPI appartiennent d’ailleurs à cette catégorie, et les professionnels tels que les compagnies d’assurance-vie y souscrivent afin de constituer leurs supports en unités de compte. Si votre objectif est d’ailleurs d’épargner au lieu de percevoir des revenus complémentaires que vous consommerez dans l’immédiat, vous pouvez acheter vos parts par le biais de votre assureur.